« Assurer l’interface entre le bureau et le terrain. C’est ça le rôle du conducteur de travaux photovoltaïques.» Ce que Valentin HALLYNCK, l’un des deux conducteurs de travaux d’IXEO (avec Ulrich PAYET), entend par « bureau », c’est la partie commerciale, administrative et architecturale du projet, confiée aux chargés d’affaires et à des bureaux d’études indépendants. Quant au « terrain », il s’agit bien entendu des différents chantiers de construction de centrales photovoltaïques, que Valentin et Ulrich ont pour mission de coordonner. « Contrairement au chef de chantier, qui chapeaute un seul et même chantier, le conducteur de travaux supervise plusieurs projets à la fois », précise Valentin.
Concrètement, il veille au bon déroulement du chantier, de la réception du dossier à la réception définitive des travaux : planification des chantiers, préparation de la documentation technique et de sécurité sur site, approvisionnement et acheminement du matériel avec les fournisseurs et les transporteurs, organisation des équipes IXEO et sous-traitants (poseurs, techniciens, chef de chantier…), suivi opérationnel, contrôles qualité et sécurité, remontées des difficultés rencontrées, etc.
En résumé, le conducteur de travaux photovoltaïques gère les moyens humains, techniques nécessaires à la réalisation du chantier, de manière à associer qualité des travaux et tenue des délais annoncés. « C’est un métier qui nécessite rigueur, capacités d’organisation, compétences relationnelles et managériales. Mais aussi disponibilité, agilité et débrouillardise pour trouver des parades aux difficultés rencontrées », estime le conducteur de travaux IXEO.
Sans oublier évidemment des connaissances techniques spécifiques à l’électricité et au photovoltaïque. « Autant il est possible de se former et de se perfectionner à la gestion de projet en acquérant de l’expérience sur le terrain, autant il est impossible selon moi de devenir conducteur de travaux photovoltaïques sans maîtriser des compétences solides en électricité », estime Valentin.
Si certains sites internet préconisent de décrocher un diplôme supérieur de type BTS (Enveloppe des bâtiments, façades, étanchéité), DUT (Génie civil, génie thermique et énergie) ou licence professionnelle (Génie énergétique et environnement), le conducteur de travaux péi recommande avant tout un passage par la case électricien ou électrotechnicien. « Cette base permettra de trouver des solutions techniques aux nombreux imprévus qui surviennent sur les chantiers. C’est, selon moi, une condition sine qua non pour devenir conducteur de travaux photovoltaïques. »
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